Meilleures performances cinématographiques de 2022

Si vous êtes un cinéphile averti, vous avez sans doute remarqué ou entendu parler des meilleures performances cinématographiques de l’année, celles qui ont percé l’écran et qui donnent envie de les revoir encore et encore. Rien de plus facile désormais grâce aux sites de streaming. Hélas, les noms et adresses sont si nombreux que vous ignorez lequel est le plus fiable tout en offrant un catalogue riche en contenu. Problème résolu avec la nouvelle plateforme de streaming cpasmieux ! Cliquez sur le lien ci-joint et découvrez le nouveau service de streaming cpasmieux.

 

Les meilleures performances cinématographiques de 2022

Ambulance

Une chose est indéniable, c’est que Jake Gyllenhaal comprend parfaitement la mission que Micheal Bay lui a confiée. Dès que nous rencontrons son Danny Sharp, nous ne sommes jamais vraiment certains de ce qu’il va faire et Gyllenhaal joue comme si Danny ne le savait pas non plus. On ne voit jamais aucun des personnages principaux se droguer tout au long d’Ambulance, mais Gyllenhaal y va avec tellement d’enthousiasme tout au long des 136 minutes, que l’on suppose qu’il prend des bouffées de cocaïne dès qu’il n’est pas à l’écran. Jake a toujours excellé dans les personnalités animées et Bay porte cette capacité à onze ici, ce qui contribue grandement à faire qu’Ambulance se démarque parmi la filmographie majoritairement monotone de Bay.

 

Pleasure

Les acteurs ont tendance à recevoir des éloges lorsqu’ils offrent une performance trop  » physique  » (pensez à Eddie Redmayne dans The Theory of Everything ou Leo dans The Revenant). Sofia Kappel livre une performance physique de la manière la plus unique qui soit tout au long de Pleasure, au point que vous aurez du mal à croire qu’il ne s’agit pas d’un pseudo-documentaire. Le fait qu’elle soit capable de rendre sa performance dramatiquement convaincante est d’autant plus remarquable, surtout lorsqu’elle joue contre des non-acteurs dans la plupart des scènes. Le film de la réalisatrice Ninja Thyberg aurait pu facilement devenir une sorte de feuille de chou sur les pommes pourries en charge de l’industrie pornographique, mais grâce à l’engagement ancré de Kappel, Pleasure devient une étude de caractère réaliste de quelqu’un prêt à faire tout ce qu’il faut pour réussir.

 

Kimi

Zoë Kravitz s’est révélée une actrice fiable pendant des années dans des rôles secondaires, mais on lui a rarement donné l’occasion de diriger un film à elle seule. Dans le dernier film de Steven Soderbergh, Kravitz fait des merveilles, travaillant le plus souvent seule dans une scène donnée. Soderbergh nous plonge dans la routine confortable d’Angela sans beaucoup d’indices, mais Zoë nous fait entrer dans son esprit fragile avec facilité. Même la façon dont Angela applique le désinfectant pour les mains semble être un trait de caractère bien conçu. Cependant, dans la seconde moitié de Kimi, Kravitz prend le dessus alors que le film passe en mode thriller. Soderbergh est devenu l’un des meilleurs réalisateurs actuels pour obtenir des performances stellaires de la part des acteurs et avec Kimi, Zoë peut désormais compter parmi les meilleurs.

 

Hustle

Doit-on cesser de s’étonner chaque fois qu’Adam Sandler tourne une solide performance dramatique ? Sandler a connu une véritable ascension ces dernières années dans des films comme Uncut Gems, The Meyerowitz Stories et maintenant Hustle. Bien que le film ne fasse pas assez pour échapper à ses pièges, Sandler élève le niveau grâce à sa chimie sans effort avec tous ceux avec qui il partage une scène. Ce sont les petits moments qui comptent tout autant ; l’énergie agitée qu’il ressent en regardant sa dernière recrue se déchaîner sur le terrain ; la lassitude du monde qu’il affiche lorsqu’il réalise que ses meilleurs jours sont peut-être derrière lui. Sandler continuera probablement à pondre des navets comme Murder Mystery de temps en temps, mais il est tout aussi capable de donner une performance pleine d’âme et magnétique. Il faut s’y habituer.

 

Happening

Quelques instants avant que ne soit écrit cet article, l’avortement est redevenu illégal aux États-Unis, inaugurant ainsi une nouvelle période sombre pour les femmes. Audrey Diwan a peut-être senti les choses venir quand elle a réalisé une adaptation du roman d’Annie Ernaux. Quoi qu’il en soit, Vartolomei ancre le film en montrant une jeune femme vulnérable, mais déterminée qui tente d’obtenir un avortement illégal avant que ses perspectives de carrière ne soient à jamais altérées. L’Anne de Vartolomei est soumise à une rude épreuve émotionnelle tout au long du film, car elle essaie sans cesse de trouver quelqu’un en qui elle peut avoir confiance, alors que même ses amis les plus proches sont contre l’idée d’un avortement. Vartolomei projette une détermination tranquille, mais féroce et dont le processus s’annonce comme une présence à l’écran passionnante à attendre avec impatience.